lundi 28 janvier 2013

MESTRE JOAO GRANDE



João Grande est né le 15 janvier 1933 à Itagi dans le sud de Bahia. 

Dans sa jeunesse il travaillait au coté de sa famille dans les champs. Cependant, tout en travaillant il pouvait s'adonner à son passe-temps préféré, l'étude de la nature.

 Il était fasciné par les mouvements du vent dans les arbres, les vagues dans l'océan, et en particulier les mouvements des animaux, tels que le serpent et le vol des oiseaux. 

Cela devait influencer considérablement sa pratique et sa philosophie de la Capoeira. À l'âge de 10 ans il a vu le "corta capim" pour la première fois. C'est un mouvement effectué en se tapissant vers le bas, en prolongeant une jambe vers l'avant et en la balançant autour de façon circulaire. 

Fasciné, il a demandé ce que c'était et on lui expliqua que ça venait d'une danse Nago et que ça s'appelait CAPOEIRA.




Voilà donc le nouveau projet que je réalise actuellement, le portrait de Mestre Joao Grande, à la demande de mon fils, et d'après une photo prise par lui.


Un évènement important dans le monde de la Capoeira aura lieu fin Mars à Rio de Janeiro, pour fêter le 90ème anniversaire de ce grand Maître. Il viendra de News York, où il demeure actuellement, exprès pour cette fête donnée en son honneur.



Et mon tableau, s'il est terminé, s'il est réussi et s'il arrive à destination, doit normalement lui être remis à cette occasion.  

Je vous mets donc des photos pour que vous puissiez voir l'avancement :



Photo le 28 janvier :



Photo le 31 janvier :




le 1er février :



Photo le 04 février : 

précisions : j'ai utilisé des pâtes de verre pour le collier et un "vrai" bouton pour le bouton de la chemise !





Photo le 05/02, la chemise est terminée :



Photo le 6 février :





Photo le 7 février :


mercredi 23 janvier 2013

CE QUI M'OCCUPE EN CE MOMENT

Je suis un peu silencieuse en ce moment, car beaucoup de choses m'occupent et me préoccupent !

En ce qui concerne la mosaïque, je viens de terminer après midi un petit tableau 30 x 40. Il représente un voilier, j'ai voulu faire un essai de paysage !

Je ferai prochainement les joints, au moins deux couleurs je pense, pour mettre un peu plus le voilier en valeur.




Et j'ai à nouveau une commande, un portrait, qui doit être livré à Rio de Janeiro, pour le 29 Mars, donc, il n'y a pas à s'amuser étant donné, que le délai d'acheminement est assez long, il doit partir fin février. Mais je vous en parlerai plus en détail très prochainement.

Et à ce sujet, Jeanne, est bien arrivée à son destinataire, et je pensais à une chose incroyable, eh bien mes mosaïques voyagent  !

Voici un aperçu :

- "Récréation" est en Allemagne à Fridrishaffen chez Patrice et Christina,



- "Capoeira" est à Rio de Janeiro, dans le quartier de Leme à l'accadémie de Copoeira de Mestre Marron



- Un plateau "Rose" est à Londres chez Cédric et l'autre au milieu de la France chez un ami !



- "Jeanne" est à Rio au Brésil chez Stéphane, et va bientôt être rejointe par "Fela Kuti"



- une des Miss Violette est chez Marie Claude et Alain , celle-ci n'a pas parcouru beaucoup de chemin :


- et mon Coq est bien entendu en Bresse !



- et ma prochaine mosaïque partira à News York chez Mestre Joao Grande, le plus vieux Mestre de Capoeira du monde mais passera auparavant au Brésil où elle lui sera remise à l'occasion de ses 90 ans, mais là, encore faut-il que je m'y mette ! et bien sûr que je réussisse !




jeudi 10 janvier 2013

ADIEU L'ARTISTE !


Jorge Sélaron a été retrouvé mort aujourd'hui, à 65 ans -environ- sur les marches de son escalier dans le quartier de Lapa à Rio de Janeiro !

J'ai voulu aujourd'hui lui rendre hommage, il n'a pas le "style" des mosaïstes que nous connaissons, mais, c'est sa démarche que je salue, il a égayé le quartier qui monte à Santa Térésa, le quartier des artistes, mais aussi, un quartier de gens des rues, un quartier visité grâce à lui par les touristes du monde entier, mais un quartier dangereux, comme beaucoup d'endroits dans cette ville où vivent mes enfants !

Il était peintre, céramiste et mosaïste pour son "escalier" que j'ai pu admiré en 2007  et en 2009.

Je vous mets ci-dessous un article paru il y a quelque temps afin que vous découvriez l'homme et ce qu'il a réalisé :



A Rio, Selarón, fou des escaliers jusqu'à la mort

Jorge Selarón a rencontré Picasso, Dali et Andy Warhol, voyagé dans 57 pays pour s'établir à Rio et transformer une vulgaire volée de marches en une des plus célèbres œuvres d'art du Brésil, connue dans le monde entier et vitrine de la ville.


 
Jorge Selarón est chilien, artiste et star. Selon ses propres, mots "Dieu seul sait quel âge il a". Ayant quitté son pays à l'âge de 17 ans pour Barcelone où il commence à peindre, il n'aura dès lors de cesse de voyager à travers le monde en approfondissant son art.

En arrivant au Brésil, en 1983, sans argent et sans connaître un mot de portugais, il a un but  : devenir célèbre, pas comme un peintre reconnu mais bien comme le plus fou et le meilleur dans son domaine. 

Née d'un troc, sa marque de fabrique devient sa signature

A New-York où il a vécu plusieurs années, un entrepreneur lui avait laissé, pour un dollar, cent pots de peinture marron, un troc pour le moins étrange. Ledit entrepreneur lui avait à l'époque déclaré, l'air inspiré, que ce don lui porterait chance...
De fait ce cadeau devient sa marque de fabrique. Pendant quinze ans, il peint un tableau par jour, sur un thème unique, une femme enceinte, avec une seule couleur, le marron. Il en comptabilisera plus de quatre mille.
Pour compléter le marron, il ajoute une teinte de rouge qui fait vendre "tout ce que tu veux vendre tu le vendras plus vite avec du rouge ! " dit-il.
Sa signature reconnue, il s'attaque alors à un nouveau projet qui deviendra son œuvre majeure : transformer l'escalier où il habite, dans un quartier en plein cœur de Rio, désaffecté à l'époque.

Il commence par balayer les marches jour après jour (un rituel conservé depuis). Puis il installe des baignoires dans lesquelles il plante des arbres. Il en vient peu à peu à recouvrir les murs d'azulejos (carreaux de faïence), rouges naturellement !




Par la suite ce sont les marches qu'il recouvre en vert, bleu et jaune, les couleurs du Brésil dont il est tombé amoureux. Quant aux quatre-vint-six baignoires détournées, elles aussi seront ornées d'azuleijos divers et variés.

Les marches de son escalier le rapprochent chaque jour de l'immortalité

Avec son bob et son T-shirt rouges, lorsqu'il signe des autographes sur les carreaux de faïence vendus aux touristes du monde entier, Selarón n'est pas dans la vente, il est dans la pub, la construction de son propre personnage immortel.

Quand il se met à travailler avec son associé, c'est l'artiste qui s'exprime.
"De 18h à 9h du matin cet escalier est public. Par contre, le jour, c'est mon œuvre et c'est moi qui décide, personne d'autre !".



Ajoutant des pièces, en retirant d'autres selon ses désirs et selon les trouvailles apportés par les touristes qui veulent aussi immortaliser leur passage, il façonne son "œuvre inachevée" et, par essence même, impossible à terminer.
Le personnage, avec ses bacchantes et ses airs d'ours, envoie paître Picasso et Andy Warhol quand on lui demande son avis "Ce ne sont pas de vrais peintres ou sculpteurs, ils ont au mieux copié des choses existantes, mon travail est totalement unique et inédit".

Si on lui parle de la similitude de son travail avec celui de Gaudi à Barcelone, l'animal s'insurge et assure que ce dernier n'est pour rien dans son processus de création. "Je n'étais même pas peintre à l'époque, juste un jeune en baroude qui voulait voyager".

La préfecture de Rio a bien compris l'intérêt de son travail pour la ville. A l'heure des travaux d'embellissement du quartier avant la Coupe du Monde de 2014 et les JO de Rio en 2016, l'aspect et l'attraction touristique de la rue ne dépendent plus que de lui.

L'homme a la soixantaine bien sonnée. Il continue à balayer les marches de son escalier devenu désormais "l'escalier Selarón". Rien ne presse pour aller le voir. Il est en excellente santé et ne compte poser le dernier azulejo que le jour de sa mort qui consacrera le travail d'une vie et l'hommage rendu à Rio, la ville dont il est fou.




mardi 1 janvier 2013

VOEUX



C'est le moment de vous présenter mes meilleurs voeux de bonheur, de joie et de bonne santé à vous (mes amis, mes lecteurs) et à tous ceux qui vous sont chers pour cette nouvelle année  !

J'ai une pensée toute particulière pour ceux qui sont loin de nous, 
Pour ceux qui donnent de leur temps pour les autres, je leur souhaite plein de courage

 Ils sont dans mon coeur,

et puis je voudrais que cette année 2013, apporte à tous la paix, de l'amour, le respect des autres, et un peu plus de tolérance ! 


Mille Bisous à tous et à toutes pour cette occasion !